La santé

Les maladies

De nombreuses maladies très graves existent encore au Sénégal mais tendent toutes sauf le paludisme à disparaître. Les épidémies sont relativement peu médiatisées et lorsqu’elles se déclarent en zone rurale elles passent souvent inaperçues. Ainsi le choléra fait chaque année de nombreuses victimes jusque dans le centre de Dakar. Heureusement cette maladie est aujourd’hui bénigne quoique très douloureuse si elle est guérie à temps. De plus les épidémies se déclarent la plupart du temps pendant l’hivernage.

Le paludisme est quand à lui présent sur la totalité du territoire avec une prédilection pour la Casamance, le Siné-Saloum, et la région du Fleuve. La plupart des crises de paludisme se déclarent évidemment pendant la saison des pluies, les anophèles pondant leurs oeufs dans l’eau. Les personnes âgées et affaiblies ainsi que les nouveaux nés sont les principales victimes du paludisme puisqu’il leur est souvent fatal. Il faut également savoir que la prévention par la quinine est le fait d’à peine une personne sur 1500. Les sénégalais attendent donc souvent la crise pour se soigner. Pourtant les comprimés de nivaquine fabriqués par Rhône-Poulenc Sénégal ne coûte que 5 C.F.A. pièce ce qui fait un coût mensuel de 150 C.F.A. Il est donc difficile d’accepter que le paludisme soit la plus grande cause de mortalité au Sénégal. Un espoir si les médicaments ne sont pas pris, les insecticides eux se sont généralisés et il sont relativement efficaces. Les spirales se consommant pendant la nuit sont les plus usités mais deux spirales coûtent 150 C.F.A. pour un total mensuel de 4500 f soit une prévention à la quinine pour 30 personnes pendant la même période.

La fièvre jaune transmise par le moustique est heureusement très rare à l’instar de la méningite. Mais comme vous aurez sûrement été vacciné contre la première et peut-être même contre la seconde, aucun souci à se faire pour vous. Ce n’est malheureusement pas le cas pour nos amis sénégalais pour qui ces vaccins représenteraient plusieurs mois de salaire.

Les cas de filarioses ainsi que la bilharziose ne se constatent que dans la région du Fleuve, du lac de Guiers, de la Casamance et du Sénégal Oriental c’est à dire où l’eau douce est présente en permanence ou à l’Etat résiduel.

Des maladies plus rares et plus localisées existent également dans les régions. La "cécité des rivières" provoquée par la piqûre d’une toute petite mouche noire d’à peine mm. ne s’attrape qu’au Sénégal Oriental et encore seulement à proximité des rivières oxygénées : donc au bord de la rivière Gambie , de la Falémé et de la Rivière Niokolo.

Contribution d'un internaute né à Dakar:
Il existe des plateaux médicaux à Dakar et environs qui sont de trés bons niveaux gérés par des libanais et sénégalais et dont on peut être fier. Pour ton information une des premières fécondation in vitro en Afrique de l'ouest a été faite au Sénégal par les Drs Youssoupha Diallo et Ali Diab. L'hopital principal reste par contre un salut pour tout le monde et le plateau technique reste très compétent.


La trousse médicale :

2 bandes

1 boîte de pansements de différentes tailles

2 boîtes d’antibiotique à large spectre

2 boîtes d’antidiarréhique

1 boîte de comprimés pour la stérilisation de l’eau

1 flacon d’antiseptique ( mercurochrome, dermaspray....)

1 boîte d’antibiotique en poudre pour les petites plaies (ex: Banéocin)

1 antispasmodique (ex: Spasfon)

Vos boîtes de comprimés anti-paludique

Votre carnet de vaccination à jour

Vos traitements habituels